tag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post1472727497506752534..comments2022-03-29T14:17:56.391-07:00Comments on Fleur Furieuse - Féminisme radical et abolitionniste : Non, les violeurs ne sont pas "des victimes". Réponse à Violaine GuérinPauline Arrighihttp://www.blogger.com/profile/14509001678067001660noreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-66126879431954738822017-04-19T06:15:44.590-07:002017-04-19T06:15:44.590-07:00Vous avez employé un syllogisme.
"Socrate es...Vous avez employé un syllogisme. <br />"Socrate est mortel, les chats sont mortels, donc Socrate est un chat". <br />Je ne veux pas de mauvaise foi intellectuelle sur mon blog. <br />Pauline Arrighihttps://www.blogger.com/profile/14509001678067001660noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-29888074845512034232017-04-19T06:00:01.322-07:002017-04-19T06:00:01.322-07:00Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.Unknownhttps://www.blogger.com/profile/11477447638574112093noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-12088339661633051022017-04-11T09:59:39.295-07:002017-04-11T09:59:39.295-07:00Bonjour,
Merci pour ce commentaire.
Le "mat...Bonjour, <br />Merci pour ce commentaire. <br />Le "matriarcat" n'a en effet jamais existé : il serait une société dans laquelle les femmes oppriment les hommes de façon systématique, avec un contrôle du corps et des moyens de procréation et une exploitation économique. L'inverse du patriarcat, en somme. C'est une commodité intellectuelle de l'imaginer, mais dans les faits cela n'a aucun sens. Le patriarcat vient de la volonté de contrôler "le fruit des entrailles" des femmes. Ce contrôle nécessite leur enferment physique et mental. On ne peut donc pas avoir de symétrique, pour des raisons biologiques évidentes. <br /><br />"tous les hommes sont des violeurs et qu'ils ne méritent aucune empathie"<br />Personne n'a jamais écrit cela. Nous vivons dans une société qui apprend aux hommes à déshumaniser les femmes. Chacun est libre ensuite d'utiliser son pouvoir ou non. <br />Le viol, en tant que prise de pouvoir de l'autre par le sexe, est bien un produit du patriarcat, même s'il existe des viols racistes (et féminicides racistes). Dans ces cas-là, on utilise le corps des femmes pour humilier ou contrôler un peuple, les femmes restent opprimées en tant que telles. <br />Dans le cas des victimes masculines, violées par des hommes adultes dans 99% des cas, il s'agit également d'une affirmation de pouvoir de la part d'un homme, sur le corps et le psychisme d'une personne qu'on humilie en la pénétrant. Il peut y avoir la volonté de déviriliser sa victime, de l"humilier en la féminisant. <br />A propos des violeurs anciennement victimes : certains l'ont été, oui. Et donc ? Ce sont des criminels machistes, point. Est-ce qu'on se demande si un criminel de guerre ou un génocidaire a été maltraité dans son enfance ? Ou un braqueur de banque ? Est-ce que ça a un intérêt ? <br />Un peu. Pas beaucoup. En tout cas, la violence subie n'est pas la cause principale de la violence perpétrée. <br />Sinon, les femmes seraient pires tortionnaires du monde, ce qui n'est pas le cas. <br /><br />Quant à mes chiffres, j'ai cité des auteurs universitaires, je ne vois pas quoi faire de mieux ^^<br />Bien à vous, <br />P. A. Pauline Arrighihttps://www.blogger.com/profile/14509001678067001660noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-28381787915065048182017-04-07T06:30:17.736-07:002017-04-07T06:30:17.736-07:00Commentaire 2
OUI le coupable doit être puni et ...Commentaire 2 <br /><br />OUI le coupable doit être puni et la justice ne fait absolument pas son travail à ce niveau (rien que les définitions de "viol" et d'"agression sexuelle" sont très mal foutues), mais le but est également d'empêcher les récidives. Quelle horreur que de nier au coupable d'agression le droit même d'avoir été victime avant (cela ne remet pas en question sa culpabilité, enfin !). Oui, dans le cadre du viol qu'il a commis, il EST coupable et il ne s'agit pas de minimiser sa responsabilité mais on ne peut nier le fait qu'il a pu être victime à un moment donné. Quelle tristesse de la part d'une femme comme vous, aussi engagée dans cette cause ! <br /><br />Vous dites que Violaine Guérin est une femme à qui on a enseigné "l'empathie envers les hommes", pensez-vous qu'il faut maintenant enseigner que tous les hommes sont des violeurs et qu'ils ne méritent aucune empathie ? Ce discours est grossier et dangereux, je pense. Oui, la <br />culture du viol est une violence qui touche les femmes et Violaine Guérin n'a pas su insister suffisamment sur ce point. Cependant nier toute véracité à ses propos me semble injustifié, voire incorrect.<br /><br />Comme je vous l'ai dit, je suis votre travail et continuerai à le suivre. Mais s'il vous plait, ne confondez pas tout, ne niez pas aux hommes le droit d'être des victimes, ne limitez pas le problèmes des violences sexuelles à un problème strictement issu du patriarcat, n'utilisez pas, de votre côté, des éléments inventés ou sans vrais chiffres. Cela malheureusement n'aide ni la cause féministe, ni les victimes de violences sexuelles.<br /><br />En vous remerciant de votre travail, et de votre attention.Unknownhttps://www.blogger.com/profile/11477447638574112093noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-13955823073673127162017-04-07T06:29:15.909-07:002017-04-07T06:29:15.909-07:00Bonjour Pauline.
J'ai pu voir votre présentat...Bonjour Pauline.<br /><br />J'ai pu voir votre présentation sur internet, que j'ai trouvée très intéressante et pour laquelle je vous remercie. J'ai également été interpelée par certains propos de Madame Guérin mais n'ai malheureusement pas vu son intervention entièrement et ai certainement manqué des passages choquants. Je voulais tout de même réagir à quelques passage de votre textes qui me choquent un petit peu.<br />Une majorité des victimes de violences sexuelles sont des femmes : oui. Il y a une impunité de la justice : oui. Par contre le viol est un problème bien trop important pour le décrire uniquement comme un problème issu du patriarcat; Je suis régulièrement votre blog "je connais un violeur" que je trouve incroyable tant il permet aux victimes de libérer leur parole, de se rendre compte qu'elles ne sont pas seules. Il me semble tout de même que dans ce blog justement, vous avez des témoignages d'hommes. OUI, les hommes peuvent être violés et abusés sexuellement, OUI ils peuvent l'être par les femmes. Quelle ironie pour une féministe que de faire ce raccourcis : l'homme est violent et pas la femme. <br /><br />Anthropologue dans l'âme, une phrase m'interpelle : "le matriarcat n'a jamais existé." Cette phrase est aussi vide de sens que celle que vous avez relevée de Violaine Guérin. Le matriarcat a très certainement existé, au sein de sociétés différentes de la nôtre, que peut-être vous ne voulez pas considérer ? Il n'y a pas eu 30 000 ans de matriarcat, c'est évident, mais c'est mentir tout autant que de dire qu'il n'a jamais existé. De la même manière, des femmes SONT COUPABLES DE VIOLENCES, parfois parce qu'elles évoluent dans des cultures où ces violences sont banalisées et ne pensent donc pas à les remettre en question, et parfois aussi simplement parce qu'elles sont coupables de ces violences, y compris dans nos cultures, sans y avoir été poussées. <br /><br />Comme vous le dites si bien, il est dangereux de faire du violeur une victime. Je trouve qu'il est aussi dangereux de dire que seuls les hommes sont capables de cette violence et qu'elles sont forcément liées au patriarcat . Vous confondez ici le combat féministe (que je soutiens) et le problème des violences sexuelles qui ne touchent pas que les femmes (eh oui, même s'il correspondent à 10% des viols déclarés, les hommes violés existent et leurs cas sont à traiter avec autant de sérieux que ceux des violences faites aux femmes). <br /><br />Enfin, si la société dans laquelle nous évoluons banalise le viol, il est intéressant également de se pencher sur les violeurs et leurs antécédents. Il ne s'agit pas, pour ma part, de prendre le violeur pour une victime mais bien d'essayer de comprendre ce qui, en partie, a pu l'amener à violer (et il ne s'agit pas forcément de la société uniquement, même s'il s'agit d'un facteur important. Là encore, les médecins le savent maintenant, même s'ils ne sont pas assez formés sur ces questions : une personne qui a subi des violences sexuelles peut à son tour, parfois, en être coupable plus tardivement et peut, aussi, ne pas comprendre tout simplement ce qu'est une sexualité "saine") afin d'éradiquer ces violences. <br /><br />Suite commentaire 2Unknownhttps://www.blogger.com/profile/11477447638574112093noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-6829753147322869302017-04-07T02:27:56.056-07:002017-04-07T02:27:56.056-07:00Bravo! conseillère conjugale, je n'adhère pas ...Bravo! conseillère conjugale, je n'adhère pas au discours de mes collègues (formées en psychanalyse, moi socio) pour lesquelles la violence n'aurait pas de genre! comme vous dites, dans ce cas pourquoi les hommes abusés deviendraient-ils des abuseurs et les filles de victimes?? c bien qu'il y a là quelque chose d'appris socialement. De plus les femmes commettant des infanticides sont à mon avis pour beaucoup des femmes seules qu pètent les plombs mais sans intention de donner la mort..et encore moins préméditation comme lorsqu'un ex enlève l'enfant...Mariehttps://www.blogger.com/profile/04740824525117649120noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-31214224099582641982017-04-06T15:19:00.150-07:002017-04-06T15:19:00.150-07:00On peut également citer les études qui réfutent la...On peut également citer les études qui réfutent la thèse qu'un violeur est nécessairement quelqu'un qui a été violenté enfant. Par exemple: "La plupart des délinquants sexuels n'ont pas subi de violence sexuelle ou physique dans l'enfance. Dans une étude étasunienne menée auprès de 114 violeurs condamnés, 91% ont dit n'avoir subi aucune agression sexuelle dans l'enfance; 66% n'ont subi aucune violence physique dans l'enfance; et 50% ont reconnu avoir eu une enfance non violente." (Diana Scully, Understanding Sexual Violence,1990 - https://books.google.ca/books/about/Understanding_Sexual_Violence.html?id=qObabPbmEgIC&redir_esc=y )Martin Dufresnehttps://www.blogger.com/profile/16057793353006041989noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8293617645175039551.post-14238456028488620682017-04-06T14:51:14.975-07:002017-04-06T14:51:14.975-07:00Bravo pour cette mise au point. Il ne manque jamai...Bravo pour cette mise au point. Il ne manque jamais de gens pour lancer a priori que, dans le cas des agresseurs masculins, toute violence exercée n'ets que l'indice d'une violence subie. Sous ce manteau de Noé jeté d'office sur l'indignité de certains hommes, se cache un autre postulat, masculiniste, celui que l'homme est essentiellement bon et que toute indication du contraire doit être réfutée au départ, si possible en renvoyant la faute sur une femme, que ce soit son accusatrice ou sa mère.Martin Dufresnehttps://www.blogger.com/profile/16057793353006041989noreply@blogger.com